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Non objective portrait of...
15 août 2008

.Ss.

SucriA_1


 

 

Ss.

 

 

Le film s’arrête quand il n’y a plus de vie, mais d’ici là nous serons grandes et nous aurons déjà cassé la structure. Depuis que le monde change, quelque chose persiste et de production en baignade, quelque part subtilise la faute, et braille adieu au non.
L’histoire n’a pas plus de fin que de début, déjà j’ai oublié, sur l’espace, distillé tas de force, deux mains métro surchauffé et puis rien qui ne presse. A l’essence même où la peau se fait floraison un simple toucher rassure et caresse, aussi bien en terre qu’en eau, il suffisait de cet endroit pour dépasser.
Après quelques rides s’ajoutent, en lisse et peaux nous rougissons, je me souviens maintenant fruit acide à l’arbre, nous sommes toujours belles, précieuses et sanglantes. Aux quatre coins des inestimables nous sommes puits, et pierre j’ai l’oubli rude sans scie nous ruminons zoo, nous ne sommes pas plus.
Je sais maintenant, je sais les revoir s’entrechoquant et suintant d’un écho meurtrier, je sais la fin déjà que je suis partie mais rien ne soustrait, rien ne griffonne ni la jupe ni l’écolier, au fur, les âmes passent et nous mesurons sans cesse que les autres eux-mêmes n’interviennent plus.
Plus tard, les jours s’empliront grossesse et horizons lointains, l’eau sera grande, nos mères profondes et plus tard encore nous aurons perdu, mais en attendant, le sable crisse à nos pores, et canines nous injectons d’espace temps tout sentier perdu.
Nous sommes cachées en rivières et insomnies, et je sais partout nous déguiserons, je sais je n’oublie pas, quelque part, pas très loin de là sommeille arborescence de nos tristes modernes. Ainsi soudain je n’ai plus froid.

 

 

 

Ss.

 

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