.Ss.
Ss.
Le
film s’arrête quand il n’y a plus de vie, mais d’ici là nous serons grandes et
nous aurons déjà cassé la structure. Depuis que le monde change, quelque chose
persiste et de production en baignade, quelque part subtilise la faute, et
braille adieu au non.
L’histoire
n’a pas plus de fin que de début, déjà j’ai oublié, sur l’espace, distillé tas
de force, deux mains métro surchauffé et puis rien qui ne presse. A l’essence
même où la peau se fait floraison un simple toucher rassure et caresse, aussi
bien en terre qu’en eau, il suffisait de cet endroit pour dépasser.
Après
quelques rides s’ajoutent, en lisse et peaux nous rougissons, je me souviens
maintenant fruit acide à l’arbre, nous sommes toujours belles, précieuses et
sanglantes. Aux quatre coins des
inestimables nous sommes puits, et pierre j’ai l’oubli rude sans scie nous
ruminons zoo, nous ne sommes pas plus.
Je
sais maintenant, je sais les revoir s’entrechoquant et suintant d’un écho
meurtrier, je sais la fin déjà que je suis partie mais rien ne soustrait, rien ne
griffonne ni la jupe ni l’écolier, au
fur, les âmes passent et nous mesurons sans cesse que les autres eux-mêmes
n’interviennent plus.
Plus
tard, les jours s’empliront grossesse et horizons lointains, l’eau sera grande,
nos mères profondes et plus tard encore nous aurons perdu, mais en attendant,
le sable crisse à nos pores, et canines
nous injectons d’espace temps tout sentier perdu.
Nous
sommes cachées en rivières et insomnies, et je sais partout nous déguiserons,
je sais je n’oublie pas, quelque part, pas très loin de là sommeille
arborescence de nos tristes modernes. Ainsi soudain je n’ai plus froid.
Ss.