2 juillet 2009
je rêve sans chrome
[...]
Le toit se finit en une ligne diffuse au couchant, si on regarde près on
peut y voir des ombres brillantes s'animer, et quand on lève le doigt pour les
sentir,
déjà
la nuit.
Au
fond, tout ressemble à quelques lignes qui s'affrontent en perspective, et qui
à l'oeil clignant s'aplanissent sur fond très clair.
Ma
maison en tas de traits fins, brille dans le blanc palais des souviens-toi,
disparait au fur et à mesure que j'écris, déjà la cendre sur mes doigts.
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S
M