,, Au final, la brume est immense. Les petites
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Au
final, la brume est immense. Les petites filles s’envolent, mains liées la paume
en avant et s’effacent de vent et d’horizons
. Grand large
et de ces insomnies
ravageuses persiste cet espace plat, allongé.
Grisonnance,
abstraction et pallier de campagne, une toile et ses quelques fils, bouche
grande ouverte et soma craint. Au doigt la poussière oscille, danse et brule
aspirée, soudainement l’endroit glace, fissure et rougit.
Les
mortes ruissellent, errent en bas et haut, les taches informelles, brulent
grenier et tout bas, son calme. Il semble, monotonie d’hiver, gorge froide et
filandreuse, où un son n’a plus sa place sauf quelques gravats d’amont.
Pour
l’honneur.
*
La
voiture git cadavre sans os, ses nombres sont incalculables et les sièges éventrés.
En profondeur luit brut un fragment poudreux. Suffit-il de neige, d'air et
de fraicheur pour le briser.
Un
ongle, des bijoux et quelques pages,
Une
route sale
*
L’odeur
est souffle, assèche bouche et yeux, plus loin des tirs en ricochets, des
images se mélangent en miroirs salins.
*
Deux bras.
*
Une bétonnière.
Découvrez Gustavo Santaolalla!